Les
troubles
de la personnalité, les personnalités pathologiques.
Classification,
grandes lignes des troubles de la personnalité.
DSM IV et troubles
de la personnalité
CIM et troubles de
la personnalité.
Profils cognitifs.
Vision psychanalytique...
Nous trouvons la personnalité paranoïaque (paranoiaque,
paranoïa), personnalité schizoïde (schozoide),
personnalité schizotypique, personnalité antisociale
(psychopathique, sociopathique), personnalité borderline,
personnalité histrionique (hystérique,
hystérie, histrion), personnalité narcissique, personnalité
évitante (phobique, phobie sociale), personnalité
dépendante (soumise), personnalité
obsessionnelle-compulsive (anankastique)
Introduction
:
Le but recherché
n'est pas de détailler et d'expliquer longuement les différents troubles
de la personnalité mais tenter de faire ressortir
des traits marquants, des symptômes de chaque trouble.
.
Petit "truc". Afin
de s'y retrouver il est parfois plus facile
de travailler par élimination: ex "je pense que je ne
peux pas souffrir d'un trouble XXXX car je n'ai pas du tout
ces traits principaux AAAA et BBBB".
Vous trouverez donc
sur cette page plusieurs visions des troubles de la personnalité.
- L'énumération
simple des troubles de la personnalité selon le DSM IV américain (le DSM V doit bientot
sortir)
- Notre
vision (en partant de la liste DSM IV)
- La vision
francophone (européenne)
- La vision
cognitive selon Beck
- La vision
psychanalytique de la personnalité selon Freud & co
La "morale de
l'histoire" touche au mythe de la tour de Babel. C'est à dire que dans
notre monde actuel, des "psy" se côtoient et ne parlent pas la même
"langue".
C'est ainsi que
selon le "psy" que l'on a face à soi, on peut se retrouver avec des
diagnostics totalement opposés selon la "religion" du psy.
La définition du
trouble de la personnalité borderline vue par le DSM (vision
internationale) ou du trouble borderline par la psychanalyse
sont à des années lumières !
Peut-être
serait-il
temps qu'une vision mondiale uniformisée (sur le vocabulaire) voit
le jour, non ?
... Je dis cela
mais que l'on me jette aussi la pierre car je pense que la vision
psychanalytique du trouble de la personnalité
borderline est la porte ouverte à un diagnostic poubelle (car
"fourre tout") mais aussi que celle du dsm
est un peu trop "étriquée" par certains cotés (pouvant amener par
exemple à des discours comme "mais vous ne vous faites pas du mal,
alors vous n'êtes pas borderline !").
Disons que la
vision psychanalytique semble pêcher par son grand âge ("pauvre
Freud, il pouvait pas tout savoir") et que le DSM
est un bel outils pour qui sait s'en servir mais qu'il ne devrait
surtout pas servir à faire des diagnostics automatisés par
ordinateur (il n'est d'ailleurs pas fait pour cela)
.
Les troubles de la personnalité selon le DSM IV
anglosaxon
.
Selon le DSM
IV, il existe 10 troubles de la personnalité
- "La
personnalité paranoïaque" est
caractérisée par une méfiance
soupçonneuse envers les autres dont les intentions
sont interprétées comme systématiquement malveillantes.
(manque de confiance)
- "La
personnalité schizoïde" est
caractérisée par un détachement des relations sociales et une "froideur émotionnelle"(seule
sans vrais amis)
- "La
personnalité schizotypique"
est caractérisée par des distorsions en terme de connaissances et perceptions et des conduites
excentriques (monde
imaginaire)
- "La
personnalité antisociale" est
caractérisée par un mépris et
une transgression des droits d'autrui
et l'exploitation sans vergogne des autres." (psychopathie)
- "La personnalité,borderline"
ou "état limite" est caractérisée par
un problème de gestion des émotions,
une impulsivité, problèmes
relationnels, image de soi instable conduisant fréquemment à des
conduites autodestructrices. ("sur-emotif")
- "La
personnalité histrionique" est
caractérisée par une quête
permanente d'attention. ("remarquez-moi")
- "La
personnalité narcissique" est
caractérisée par un sentiment de
supériorité par rapport aux autres, un besoin d'être
admiré et un manque d'empathie."
(s'aime lui-même)
- "La
personnalité évitante" (personnalité
phobique ou phobie sociale) est
caractérisée par une inhibition sociale, par des sentiments
de ne pas être à la hauteur et une hypersensibilité
au jugement négatif d'autrui." (pas à la
hauteur)
- "La
personnalité dépendante" est
caractérisée par un comportement soumis
lié à un besoin excessif d'être pris en charge. (pas
réellement autonome)
- "La
personnalité obsessionnelle-compulsive"
est caractérisée par une préoccupationpar
l'ordre, la perfection et le contrôle.
(prisonnière de comportements)
Le DSM
III comportait ce trouble de la personnalité qui a été
retiré du DSM IV (vraisemblablement en raison d'une faible fiabilité
entre les notations)
- "La
personnalité passive aggressive"
est caractérisée par une résistance passive à toutes sortes de
demandes.
.
haut
.
Les troubles de la personnalité DSM IV selon l'aapel
Vision
de
l'aapel des troubles de la personnalité
- Le
trouble de la personnalité paranoïaque
Un
sentiment de méfiance
Pour
lui
le doute n'est pas permis
"L'autre"
dérange,
désorganise, manipule
"L'autre"
est
sournois, il trahis alors qu'il n'y a aucune preuve objective
"La
gentillesse
ne peut exister, ça cache quelque chose"
Le
paranoïaque
est secret car toute faiblesse pourrait être utilisée contre lui
Il
a
tendance à rendre méfiant son entourage
La
critique
le renforce dans ses croyances
Il
est
à la tête de son groupe, sa "secte" qui ne le critique pas alors
que le monde entier le condamne
Le
modèle
est "souffrance, sérieux, sermon et plainte"
A
la différence du borderline qui a des bas mais aussi des hauts (un
peu
comme le bipolaire /
maniaco-depression),
le rire, la joie, tout se qui permet de s'ouvrir aux autres... est
banni du paranoiaque
A
la différence du borderline, il
a une haute image de lui-même.
Il se croit logique mais dans une logique partiale qui se démarque
des faits, une logique déviante
Il
se considère honnête, droit, innocent, noble alors qu’il
est tout le contraire retor,
compliqué, vicieux et agressif. Il ment, il dupe. Mais ces défauts
il ne les voit que chez les autres
Sa
cible
? Les supposés "faibles" car les "forts", il les respecte, les
admire et les jalouse
Le
borderline
a parfois (souvent ?) tendance à la "parano", surtout
utilisée comme mécanisme de défense, mais il n'a pas du tout une
image de lui aussi valorisée (euphémisme)et
constante. Ces
deux
troubles semblent donc "incompatibles"
A noter de plus qu'il est quasi du domaine de
l'impossible qu'un paranoiaque non traité puisse se reconnaitre
comme tel du fait de sa parano, cela remettrait en question toutes
ses théories. Mais il en est tout autrement de son entourage qui
pourra le reconnaitre
Profil cognitif selon Beck
Définition
critères
du DSM
Approche francophone
.
- Le
trouble
de la personnalité schizoïde
Le
schizoïde est plutot un solitaire,
un froid qui semble ne pas
souffrir
A la différence des borderline que l'on pourrait
qualifier d'hyperémotifs, le
schizoide semble
ne
pas ressentir d'émotions, il peut sembler apathique
Il a
une distance vis à vis des êtres humains sans doute par besoin de se
protéger
La
encore à la différence des borderline, il n'a pas
de
sautes d'humeur
Il
semble hautain mais a une mauvaise image de lui-même (sans vie,
ennuyeux, raté)
Le borderline peut parfois faire penser à tort qu'il a
des tendances schizoides, notamment lorsqu'il cherche à contrôler
ses émotions.
On pourra le penser "sans coeur" face à un drame alors
qu'en fait il se contrôle pour ne pas exploser en larmes, bref
tout le contraire. Ces deux troubles semblent donc
"incompatibles"
Profil cognitif selon Beck
Définition
critères
du
DSM
Approche francophone
.
- Le trouble de la personnalité schizotypique
Le
DSM parle de croyances étranges
et de perceptions inhabituelles incontrôlables
Il
est souvent excentrique, bizarre.
Il a
une distance vis à vis des êtres humains mais elle est le fruit de
l'incompréhension des autres à ses modes de pensée
Il
peut être cyclique dans ses relations isolé ou se livrant totalement
Comme le borderline il a des sautes
d'humeurs incompréhensibles,
mais plutot fruits de sa vie intérieure que de stimuli externes.
Il ne
sait pas trop qui il est et se sent comme un étranger dans cette
société
Il donne du sens à l'irrationnel (télépathie,
revenants, astrologie, 6eme sens...)
Il peut y avoir confusion avec le trouble de la
personnalité borderline mais à priori, le borderline ne vit pas
dans un monde à lui, même s'il a parfois des "trucs" pour se
rassurer
Le borderline pourra parfois aussi souffrir de ce
trouble (étude)
Profil cognitif selon
Beck
Définition
critères
du
DSM
Approche francophone
.
- Le trouble de la personnalité antisociale ou
psychopathie
Il passe à l'acte. L'acte (impulsif),
souvent violent, est la pour résoudre ses problèmes
A la différence du borderline qui EST
"emotions", qui subit ses émotions et souffre, le psychopathe
refoule, ignore
ses émotions, l'anxiété et la depression
A la différence du borderline,
Il se croit fort, dominant, et les autres ne sont que des outils (qu'il
utilise, charme, détruit selon son bon vouloir)
A la différence du borderline, il
ne ressent pas la culpabilité
et n'a pas la moindre remise en question de lui-même
A la différence du borderline, il
ne se fait pas du mal à
lui même (sauf s'il est entravé)
Sauf en cas de grave dissociation,
le borderline, lorsqu'il agit de façon "dingue" le sait, même s'il
ne peut se l'empêcher.
Le psychopathe et le borderline sont à priori à des
antipodes, le borderline est envahi d'émotions, il ressent la
souffrance, la culpabilité, ... le psychopathe agit, point.
Des études sérieuses semblent affirmer le
contraire, qu'une personne peut être borderline et
antisociale, cela me semble "curieux" et je reste sceptique.
Aapel :
"J'ai lu qu'il y a parfois comorbidité
avec l’APD (antisocial). Je suis en désaccord total avec ceci
parce qu’une personne borderline ne s’aime pas, ressent la
culpabilité, la honte, et ne sait pas qui elle est...
Comment peut elle alors être également antisociale
?"
Daniel C. Claiborn :
"J’ai tendance à être d'accord avec vous, bien que
les personnes antisociales puissent sembler (et être)
impulsives, colériques, et abuseurs de substances, et ils
peuvent surréagir au rejet et la dévalorisation perçus"
* Zlotnick C. - Department of Psychiatry and Human
Behavior, Brown University, Providence, RI USA.
1999 J Personal Disord - Trouble de la personnalité
antisocial chez femmes incarcérées.
Il ressort que l'automutilation n'était pas liée de
façon significative au trouble antisocial, de même que des
abus durant l'enfance (AAPEL: Alors que ceux-ci sont
fréquents dans le trouble de la personnalité borderline - études)
* Hatzitaskos PK, Soldatos CR, ... Department of
Psychiatry, Hospital of Hellenic Air Force, Athens, Greece.
1997 J Nerv Ment Dis - Discriminer le trouble
de la personnalité borderline du trouble antisocial - etude 85
hommes jeunes adultes, 41 borderline, 44 antisocial DSM III
Conclusions:
- Psychopathologies : Borderlines = plus fort taux
de psychopathologies et de dépressions
- Anxiété : Fort niveau chez Antisocial et
Borderline
- Hostilité : Plus introvertie (rentrée) chez les
Borderline et plus extravertie chez Antisocial
- Cause Hostilité : Chez borderline liée aux
psychopathologies, dépression, angoisse
......................................Chez antisocial aucun lien à des psychopathologies
n'a pu être observé
Profil cognitif selon
Beck
Définition
critères
duDSM
Approche francophone
.
- Le trouble de la personnalité borderline
- Le trouble de la personnalité histrionique
Ce
trouble touche plus de femmes que d'hommes (medlineplus)
Sa
stratégie est la séduction
Il ne peut vivre sans le regard de l'autre
sur lui et ne recule devant rien pour cela (un peu comme le
narcissique mais pas pour les mêmes raisons)
Quand le borderline est en quête d'identité,
l'histrion est en quête
d'attention
A la différence du borderline qui ment pour se
protéger, l'histrion a tendance à enjoliver une situation et
ment
pour séduire
Elle
passe sans cesse de l'enthousiasme à la déception
Elle
a des problèmes d'apprentissage, de concentration, d'attention
Elle
a une mauvaise estime d'elle-même
et fait tout pour donner une image totalement contraire
Le borderline peut parfois avoir des traits ou
souffrir de ce trouble mais dans ce cas c'est certainement plus
une façade qu'une réalité
Profil cognitif selon
Beck
Définition
critères
du
DSM
Approche francophone
.
- Le trouble de la personnalité narcissique
C'est
simple, à la différence du borderline qui
bien souvent ne s'aime pas, qui ne sait pas qui il est, le
narcissique s'aime
lui-même, n'a aucune doute quant à sa
valeur hors du commun
Il a
la folie des grandeurs, il
pense faire parti des "élus", ceux à qui tout est du
Le
narcissique se distingue de l'antisocial
par sa "grandiosité", sa tendance à exagérer ses talents et se
regarder lui même comme plus unique et supérieur. (Gunderson
2OO1)
Pour
lui, l'autre n'a que peu de valeur,
tout juste un outils pour flatter son égo démesuré
Il
est arrogant, n'a pas ou peu d'empathie... La remise en
question de lui-même "c'est pas son truc"
A la différence du borderline qui est le
"champion du grand écart"(pouvant
par exemple faire cohabiter un égo surgonflé du fait de son
intelligence et une haine profonde de lui-même), Il est constant
Le borderline peut parfois par ses attitudes faire
penser qu'il est narcissique mais alors que le narcissique ne
doute pas, le borderline n'est que "doutes". Ces deux troubles
semblent donc "incompatibles" sur le fond
Se faire du mal et se suicider quand on s'aime trop
n'est selon moi pas compatible
La prévalence du NPD est approximativement entre 0.5 et
1% (APA)
Profil cognitif selon
Beck
Définition
critères
du DSM
Approche francophone
Vous pouvez aussi lire les pages borderline
ou
pervers narcissique ?
.
- Le trouble de la personnalité évitante
L'évitement
est
sa stratégie, son but est d'eviter l'échec, il va agir mais avec
moult précautions
On
pourrait parler de timidité maladive
Solitude, effacement,
célibat, faible estime de soi
"trop"
gentille
La
personne évitante fuit les émotions,
aussi bien le plaisir que la douleur et se fabrique une vie
imaginaire
A la différence du trouble de la personnalité
borderline, les personnes évitantes
ne subissent pas, par exemple,
de sautes d'humeur et d'impulsivité
Certains borderline, à force d'échecs et de
souffrances se "réfugient" dans ce trouble pour moins souffrir
Profil cognitif selon Beck
Définition
critères
du
DSM
pour personnalité évitante
Définition
critères du DSM pour phobie sociale
Approche francophone
.
- Le trouble de la personnalité dépendante
La
personne est incapable de prendre des
décisions pour elle-même et s'en remet à un tiers
De
nombreux borderline du fait de leur peur maladive de l'abandon, mais
aussi de problèmes de construction de leur identité durant
l'enfance, développent ce trouble
Soumission, passivité, peur de la
solitude, peur de la rupture,
anxiété
Faible image de soi dans la
constance
A la différence du trouble de la personnalité
borderline, les personnes
dépendantes en état de protection ne subissent pas de sautes
d'humeur et d'impulsivité et ne subissent pas leurs émotions.
Mais face au risque d'abandon, de rejets, ils deviennent
hyperanxieux
Comme
les
borderline, les personnalités dépendantes peuvent provoquer
l'abandon de peur de se faire abandonner
De nombreux borderline sont aussi dépendants
notamment du fait de leur image d'eux-mêmes et de leur peur de
l'abandon
Profil cognitif selon
Beck
Définition
critères
du
DSM
Approche francophone
.
- Le trouble de la personnalité
obsessionnelle-compulsive
L'obsessionnel
veut tout controler dans tous
les domaines au point de perdre de vue l'objectif initial
On
peut difficilement le qualifier de "jouisseur"
Il redoute les émotions et fait tout
pour les contenir
Il a
une apparence hyper conformiste
("un balais dans le c..")
Ne fait pas confiance pour déléguer
A la différence d'un borderline qui ne contrôle
pas grand choses (émotions,...),
l'obsessionnel fait en sorte de garder
la maîtrise de tout
Certains borderline ont une tendance à l'obsession,
notamment parce qu'ils savent qu'ils peuvent se noyer dans un
verre d'eau, ainsi en contrôlant un maximum, ils espèrent se
mettre à l'abri d'émotions.
Il semble que l'obsessionnel est trop "constant"
pour pouvoir être Borderline, c'est trop "épuisant" pour une
personne borderline
Profil cognitif selon Beck
Définition critères du DSM
Approche francophone
.
- Le trouble de la personnalité passive-aggressive (DSM
III)
Critéres
DSM:
Au moins 5 des 9 points suivants:
1-
Procastination, c.-à-d., reporte les choses qui doivent être
faites de sorte que les délais ne sont pas respectés.
2-
Devient boudeur, irritable ou ergoteur lorsqu'on lui demande de
faire quelque chose qu'il ou elle ne veut pas faire.
3-
Semble travailler délibérément lentement ou faire un mauvais
travail dans les tâches qu'il ou elle ne veut vraiment pas faire.
4-
Proteste, sans justification, que les autres lui font des demandes
déraisonnables.
5-
Evite les obligations en prétendant "avoir oublié".
6-
Croit qu'il ou elle fait un bien meilleur travail que ce que les
autres en pensent.
7-
Est offensé par des bonnes suggestions venant d'autres personnes
au sujet de la façon dont lui ou elle pourrait être plus
productif.
8-
Entrave les efforts des autres en manquant de faire sa part du
travail.
9-
Déraisonnablement critique ou dédaigneux des personnes en
positions d'autorité
"Comparé
au
trouble borderline, le trouble passif-aggressif ne comporte pas
de manifestations de trauma / dissociation / hypervigilance /
impulsivité / colère ouverte / auto-destruction / peurs, aussi
bien que l'absence de rage / de sentiment de vide et
l'instabilité des émotions" (daniel c claiborm)
Certaines
personnes
avec un trouble de la personnalité borderline (mais aussi
d'autres troubles) peuvent développer des traits du
trouble de la personnalité passive-aggressive, notamment la
proscatination (reporter sans cesse)
Cette présentation des troubles de la
personnalité est personnelle, pour les définitions officielles voir le DSM ou la vision Francophone
sommaire
de
la page
.
.
.
.
Les
troubles
de la personnalité selon la vision francophone
.
Les personnalités pathologiques, approche francophone
européenne / Mondiale OMS
(AAPEL: Il est possible de lire ce qui suit comme une
espèce de DSM à la française. Les définitions fournies sont la
vision francophone et NON celle de l'aapel)
Cela correspond en gros aux définitions de l'ICD
- CIM 10 F60 publié par l'OMS
La personnalité
- Approche française: La personnalité paranoïaque (F60.0
CIM-10)
Orgueil démesuré, hypertrophie du moi et surestimation
Autoritarisme , psychorigidité
Absence d’autocritique, refus de l’idée d’être fautif,
rejet systématique de la faute sur autrui
Fausseté du jugement et des raisonnements
Méfiance, susceptibilité parfois jusqu’au délire
paranoïaque
Pas ou peu de contacts avec le monde
paranoiaque
.
- Approche française: La personnalité schizoïde(F60.1
CIM-10)
Ne recherche pas le contact, solitaire
Retrait, repli sur soi, isolement, introversion
Difficultés à nouer des relations humaines
Froideur affective apparente
Incapacité à exprimer du plaisir ou des sentiments
Vie imaginaire riche
schizoide
.
- Approche française: La personnalité schizotypique (F21
CIM-10)
Croyances et comportements étranges
Bizarreries de pensée
Pense avoir des dons
Peur des relations (sentiment d'être non compris)
schizotypique
.
- Approche française: La Personnalité
Psychopathique (ou antisociale) (ou sociopathique) (F60.2
"dyssociale" CIM-10)
Troubles dès l’enfance avec aggravation à l’adolescence
Impulsivité, passage à l’acte pouvant être violent
Ils ne tolèrent aucune autorité ou frustration (conflits)
Irresponsabilité
Souvent manipulateurs et dissimulateurs. Traits d’hystérie.
Tendance perverse
Généralement pas d’anxiété
antisociale
.
- Approche française: La personnalité limite ("borderline
ou état limites") (Dans le groupe F60.3 "émotionnellement
labile" CIM-10) (labilité = instabilité) (émotionnelle)
Traits aussi bien névrotiques
que psychotiques
Instabilité dans les relations interpersonnelles
(Dépendants et hostiles à la fois)
Anxiété
Image de soi instable (entre dévalorisation et
mégalomanie)
Troubles du comportement et impulsivité
Humeur changeante
Phobie
Risque de suicide
Pensée noir et blanc,
Tendances perverses,(note de
l'aapel, inutile de vous dire que l'on ne partage pas du tout ce
point de vue)
borderline
.
- Approche française: La personnalité hystérique (ou
histrionique)(F60.4 "histrionique" CIM-10)
Essentiellement chez la femme
Attitudes de séduction, recherche d’attentions
excessive
Théâtralité, dramatisation, chantage affectif,
mythomanie (Tendance pathologique à la fabulation, au mensonge
ou à la simulation)
Sujet immature en recherche d'identification,
dépendance affective
Humeur labile
Troubles de la sexualité
(voir névrose
hystérique, trouble de conversion)
histrionique
.
- Approche française: La personnalité narcissique(Dans
le groupe F60.8 "Autres troubles spécifiques" CIM-10)
Surestimation de soi et de ses capacités
Sentiment d'être unique
Besoin d’être reconnu comme exceptionnel
Critique mal vécue
narcissique
.
- Approche française: La personnalité phobique (ou
évitante)(F60.6 "anxieuse" CIM-10)
- Approche française: La Personnalité dépendante
(ou soumise ?) (F60.7 CIM-10)
Soumission
Besoin d'être soutenue, rassurée, que l’on décide pour
elle
Peur d’être moins aimée, de se retrouver seule et
abandonnée
dependante
.
- Approche française: La Personnalité anankastique
(ou obsessionnelle)(F60.5 CIM-10)
Attitude réservée.
Ordre, perfectionnisme, respect des règles, économie
Rigidité de la pensée, entêtement, obstination,
autoritarisme
Sentiments peu exprimés.
En proie au doute perpétuel, manque de fantaisie,
obsédés du travail
obsessive
.
- Approche française: La Personnalité psychasthénique
(pas d’équivalent DSM), semble considérée tantôt comme un
trouble obsessionnel, tantôt comme une dysthymie
ou dans les troubles somatiques
Difficulté à prendre des décisions qui demandent un
effort
Impuissance à agir, tendance aux doutes et aux
scrupules, résignation.
Tristesse évidente et chronique. Fatigue
Redoute les situations morales où doivent être prises
des décisions
Les actes, les émotions et réflexions sont dénuées
d’intérêt (en gros "a quoi bon xxxx, cela ne sert à rien et ne
changera rien")
haut
- Approche française: La Personnalité sensitive (pas
d’équivalent DSM) serait considéré comme le mélange de la
personnalité paranoïaque et de
la personnalité psychasthénique
même si cela semble avoir des cotés bien « borderline » (Dans
le groupe F60.0 "paranoiaque" CIM-10)
Hyperémotivité.
Anxiété sociale, regard des autres, peur d’être «
découvert », peut tourner à la paranoïa
Aurait une conscience de lui fier et susceptible
haut
sommaire
de
la page
.
.
La
personnalité
selon la psychanalyse
.
Les personnalités pathologiques, approche psychanalytique
(AAPEL: Le propos n'est pas d'expliquer la psychanalyse
mais de vulgariser la vision de l'humain tel que Freud l'avait
conceptualisé)
Freud part semble t'il d'un postulat qu'il n'existe pas
vraiment de gens "normaux". C'est à dire que nous avons tous des
fragilités plus ou moins importantes.
Pour Freud nous sommes tous des névrosés mais il y a une
gradation selon que ce soit léger (ex "obsessionnel un peu
maniaque") ou
lourd (ex "obsessionnel obligé de vérifier 10 fois que la
lumière a été éteinte")
- Le coté positif de ceci c'est que l'on peut se sentir
moins stigmatisé dans
le sens où il n'y a pas d'un coté les "normaux" et de l'autre les
"malades", ce qui peut éviter le sentiment de 2 camps, les "élus"
et les "exclus".
- Le coté totalement négatif de ceci est justement cette
absence de frontière qui permet d'entretenir le déni chez une
personne malade en disant des phrases comme "tout le monde a des
problèmes". Sans seuils, impossible de dire "cette personne n'est
pas malade" ou "cette personne a un cancer", ce qui peut être très
dangereux, cf la définition psychanalytique de l'état limite (voir
plus bas) qui a un effet dévastateur en fabriquant la
catégorie des "pas vraiment malades"
Il existe 2 principaux pôles
- Les névrosés (la majorité des individus)
- Les psychotiques
- Les névrosés
Parmi les névrosés on trouve
- Les obsessionnels qui sont des personnes plutôt refoulées, qui
recherchent l'ordre, le coté méticuleux, le contrôle permanent.
L'obsessionnel vivant et étant à fond dans "son truc" et dans ses
"rituels"
ou
- Les hystériques qui sont le contraire, c'est à dire un désordre
total, un vrai "bordel" (pardon). L'hystérique, assez
histrionique a besoin d'attirer l'attention sur lui pour exister.
Avec lui c'est le théatre de rue, la vision de la "mama
italienne", beaucoup de gestes, beaucoup de bruits, beaucoup de
fantasmes, mais pas grand chose de palpable.
... et
- Les phobiques
qui constituent une petite catégorie à part. Le phobique est un
anxieux, un évitant. Il a peur de plein de choses. (listes
de phobies disponibles à la page http://www.alaphobie.com/symptomes.php#anxiété
7)
.
- Les psychotiques
Les psychotiques sont "plus atteints". Leur état perturbe
réellement leur vie et leur identité ou celle de leur entourage.
Pour Freud ce sont vraiment des malades. A un moment il perd le
contrôle de lui-même avec des douleurs psychiques atroces
On trouve
- Les paranoiaques. Eux, on sait ce que c'est. Le paranoiaque vit
avec la théorie du complot. La terre entière est contre lui, nous
sommes tous espionnés. Ex: "il y a des micro-puces dans les
céréales qui se logent dans notre intestin et qui avec analyse de
notre ADN permettent de savoir où l'on se trouve, ce que l'on
fait, ce que l'on mange afin de fournir les données à la coalition
des états collaborateurs avec les extra-terrestres qui ont
planifiés l'invasion de la planète" (je fais bien le parano,
hein ??!!)
- Les schizophrènes. Le "schizo" c'est ce que tout le monde appelle
le "dingue", le "fou". C'est une personne qui a plusieurs
personnalités (qui théoriquement ne se "fréquentent" pas) et
qui dans certaines circonstances est totalement en dehors de la
réalité. Il a des raisonnements que l'on ne comprends pas, des
actions de même.
Chez le parano, on peut croire à ses délires parce que
c'est bien construit que cela repose en partie sur du vrai, chez
le schizophrène ça peut partir de tous les cotés et on se dit "il
manque une case, il est pas avec nous lui". Par exemple quand un
clochard commence à vous expliquer qu'il possède 3 avions, une
banque, qu'il est marié à un mannequin, qu'il parle à Dieu et que
visiblement il y croit, on a alors tendance à douter...
Ces 2 poles, névrose et psychose étaient à la base
Mais il existe une autre catégorie bien distincte qui
s'appelle
- Les pervers.
Si les deux premiers sont "A" alors le pervers c'est "A
barre", c'est dire "qui n'est ni névrotique, ni psychotique"
On peut dire que le pervers n'est pas un refoulé mais
qu'il passe à l'acte, il réalise les fantasmes
Chez les pervers on trouve
- Les sado-masochistes dans lesquels l'autre ou soi-même n'est qu'objet
dans un "jeu" plus ou moins "jeu" mais plutôt consenti de part et
d'autre. Dans ce cadre, celui qui joue le rôle du sadique est un
psychopathe "light"
- Les psychopathes pour lesquels l'autre n'est pas et on peut donc
en user à volonté comme le jeter après usage.
(a noter que le pervers narcissique serait une
combinaison de pervers et de narcissique)
Vous pouvez aussi lire les pages borderline
ou
pervers narcissique ?
Autre découverte qui n'est arrivé qu'après Freud...
- "Mais il existe des gens qui semblent être plus que
névrosés mais qui ne sont pas vraiment non plus psychotiques !"
Ces personnes sont de fait dans un no man's land
Et
c'est
ainsi qu'est né "l'état limite". Les borderline
ou état limite sont à la
frontière entre les deux. (définition du dictionnaire:
"Borderline = à la frontière")
Il est donc logique qu'un borderline au sens
psychanalytique du terme ne soit parfois pas du tout borderline au
sens DSM IV
"Si vous avez le désir profond d'être diagnostiqué
borderline, allez voir un psychanalyste, par contre si vous redoutez
ce diagnostic, allez voir un psychothérapeute adepte d'un DSM pur et
dur, vous mettrez alors le maximum de 'chance' de votre coté !"
La définition DSM du borderline étant "qui est ça ça ou
ça" alors que la définition psychanalytique du borderline est "qui
n'est ni ça, ni ça et ni ça"
Au fil du temps le trouble borderline est devenu un vrai
fourre tout "je ne sais pas ce que vous êtes, mais de toute évidence
vous avez un problème, donc vous êtes borderline".
Sans doute est-ce la raison pour laquelle le trouble de
la personnalité borderline est (était) si peu étudié dans
les facultés de médecine françaises
Il me semble personnellement difficile de soigner une
personne en ne sachant pas ce qu'elle est, mais en ne
sachant que ce qu'elle n'est pas.
sommaire
de
la page
Les troubles de la personnalité DSM IV selon le
profil de Beck
.
Beck. Profils cognitifs et croyances typiques dans les
troubles de la personnalité
(Beck's Cognitive Therapy of Personality Disorders)
- Beck: Trouble de la personnalité paranoiaque,
croyances
Je suis vulnérable
Les gens sont des adversaires potentiels
Je ne peux pas faire confiance aux autres personnes.
L'autre a des motivations cachées.
Si il est gentil c'est pour me tromper
Je dois rester en permanence sur mes gardes.
Il n'est pas prudent de se confier aux autres.
Les personnes prendont avantage sur moi si je leur
laisse une chance.
Les autres personnes essaieront de m'abaisser
délibérement.
J'aurais de sacrés problèmes si je laisse les autres
personnes penser qu'elle peuvent s'en tirer si elles me
maltraitent
Si les autres personnes trouvent des choses sur moi,
elles s'en serviront contre moi
paranoiaque
.
- Beck: Trouble de la personnalité schizoide, croyances
J'ai besoin de mon espace
Je ne suis pas comme les autres
Les relations sont sources de problèmes.
La vie est plus simple sans les autres.
Je suis vide en moi.
Il est mieux pour moi de garder mes distances et de
faire profil bas.
Je suis un inadapté social.
La vie est fade et ingrate.
Ils devraient me laisser seul
Je ne comprends pas pourquoi les autres sont heureux
ensembles
schizoide
.
- Beck: Trouble de la personnalité schizotypique,
croyances
Je ne dois prendre en compte que ma propre vision; Je
ne dois pas être influencé par qui que ce soit
J'ai certains pouvoirs
Je me sens comme un extra terrestre dans un
environnement effrayant.
Comme le monde est dangereux, tu dois faire attention à
toi en permanence.
Il y a des raisons pour toute chose. Les choses
n'arrivent pas par chance.
Parfois mes propres perceptions sont une indication de
ce qui va arriver.
Les relations font peur.
Si je leur dis ce que je pense vraiment, ils ne me
croieront pas
Je sais ce qu'ils pensent
Je suis débile
schizotypique
.
- Beck: Trouble de la personnalité antisociale,
croyances
J'ai droit à ce que je veux
Les gens sont faits pour être exploités
La force ou la ruse est le meilleur moyen pour que les
choses soient faites.
Nous vivons dans une jungle où seul le plus fort
survie.
Si je ne profite pas des gens, c'est eux qui
profiteront de moi en premier.
Il n'est pas important de respecter ses promesses ou
d'honorer ses dettes.
Le mensonge et la tricherie sont autorisés du moment
que l'on ne se fait pas prendre.
J'ai été injustement traité et je suis en droit
d'obtenir mon du par quelque moyen que ce soit.
Si les autres ne se protègent pas, c'est leur problème
Je me moque pas mal de ce qu'ils pensent
Je suis en colère, il faut que je fasse quelque chose
antisociale
.
- Beck: Trouble de la personnalité borderline,
croyances
L'autre doit s'occuper de moi
Personne ne me comprends
Personne ne pourrait m'aimer ou vouloir être pres de
moi si ils me connaissaient vraiment.
Je ne peux pas me débrouiller seul, j'ai besoin de
quelqu'un pour prendre appui.
Si je ne fais pas ce que les autres veulent, ils
m'abandonneront ou ils m'attaqueront.
Les autres peuvent me blesser, m'attaquer, prendre
avantage sur moi (je dois me protéger).
Il m'est impossible de me controler ni de me
discipliner.
Je dois controler mes émotions ou quelque chose de
terrible va se produire.
Ne te fais pas d'amis, ils te feront de la peine
Il n'y a jamais personne pour combler mes besoins, pour
être fort pour moi, pour prendre soin de moi
Je serai toujours seul
La douleur que je ressens est insupportable
Je suis un fardeau pour les autres
borderline
.
- Beck: Trouble de la personnalité histrionique,
croyances
Je dois faire bonne impression
Pour être heureuse, j'ai besoin que les autres fassent
attention à moi.
Tant que je n'amuse pas ou que je n'impressionne pas
les autres, je suis rien.
Je dois être le centre de leur attention.
Si j'amuse les autres, ils ne remarqueront pas mes
faiblesses.
Seule je suis incapable d'organiser ma vie
Je sais charmer pour qu'ils m'aident et qu'ils m'aiment
Ils me trouvent irresistible
histrionique
.
- Beck: Trouble de la personnalité narcissique,
croyances
Je suis exceptionnel
Du fait de ma supériorité, je suis en droit d'obtenir
un traitement de faveur et des privilèges.
Je n'ai pas à m'encombrer de regles qui ne s'appliquent
qu'aux autres.
Si les autres ne montrent pas le respect que je mérite,
ils doivent être punis.
Les autres doivent satisfaire mes besoins qui sont plus
importants que les leurs.
Les autres doivent reconnaitre au combien je suis
spécial.
Comme je suis si talentueux, les autres devraient me
ceder la place.
Aucun besoin de quiconque ne doit interférer avec les
miens
Ils ne savent pas qui je suis
Ce sont des moins que rien
narcissique
- Beck: Trouble de la personnalité dépendante,
croyances
Je suis impuissant
Je suis faible et incapable de me débrouiller tout
seul.
J'ai besoin de quelqu'un de disponible autour de moi à
tout instant pour m'aider à réaliser ce que je dois faire ou au
cas ou quelque chose de mauvais m'arriverait.
Je suis impuissant quand je suis livré à moi-même.
Je suis basiquement seul--sauf si je peux m'attacher à
une personne plus forte.
La pire des choses serait que l'on m'abandonne.
Je dois rien faire pour offenser mon supporter ou mon
"aideur".
Je dois etre docile pour le maintenir dans des bonnes
dispositions à mon égard.
J'ai besoin de savoir que quelqu'un peut m'aider
n'importe quand
J'ai besoin des autres pour m'aider à prendre des
décisions ou me dire ce que j'ai à faire
Les gens me trouvent minable
dependante
..
- Beck: Trouble de la personnalité évitante, croyances
Je pourrais être blessée
Je suis socialement inepte et indésirable dans toutes
les situations.
Les autres personnes sont potentiellement critiques,
indifférentes, humiliantes ou rejetantes.
Les autres me sont supérieurs
Si une personne reste pres de moi, elle va découvrir
mon "vrai" moi et me rejeter.
Etre exposé comme inférieur sera intolérable.
Je dois éviter les situations déplaisantes à tout prix
et ne pas prendre de risques
Si j'ignore un problème, il s'en ira
Je vais échouer
Ils ne m'aiment pas
évitante
- Beck: Trouble de la personnalité obsessive
compulsive, croyances
Les erreurs sont mauvaises, je ne dois pas commetre
d'erreurs
Je ne dois que compter sur moi pour vérifier que les
choses ont été faites.
Les autres ont tendance à être trop décontractés,
souvent irresponsables, indulgents envers eux-mêmes, ou
incompétents.
Il est important d'être parfait en tout.
Si je n'ai pas de trucs, tout va s'effondrer.
Chaque faille ou baisse de performance peut conduire à
la catastrophe.
Je dois avoir un controle total sur mes émotions.
Les autres doivent faire les choses de ma façon
Je suis responsable de moi et des autres
Si je ne réussi pas à 100%, c'est un échec total
Je dois faire cela moi-même ou ce sera mal fait
obsessive
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,
Mise en
garde:
Toutes
les informations présentes sur ce site sont dans le but d'aider à
comprendre une maladie pour
le moins "particulière" et déroutante
Mais
aussi et surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades
ou pas. En tous les cas, il est INDISPENSABLE d'avoir recours à un médecin
psychiatre et ou psychothérapeute spécialiste de la maladie pour confirmer ou infirmer un diagnostic
Quoiqu'il
en soit le nom d'une maladie importe peu, ce qui compte, c'est
d'appliquer le "bon" traitement à chaque malade.
Tout
patient doit contacter un médecin.
Dernière mise à jour 2020.
.
(création
9
mars 2OO3)
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