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GLOSSAIRE,
Mini dictionnaire de termes médicaux sur les maladies mentales
et
le trouble état limite borderline.
(définitions trouvées sur différents sites).
1. Attaques de panique récurrentesB. Présence d’agoraphobie
2. Au moins une des attaques à été suivies un mois (ou plus) par l’un (ou plus) des symptômes suivants :A: Crainte d’avoir d’autres attaques
B: Préoccupation à propos des conséquences possibles de l’attaque (devenir fou, mourir ou peur d’avoir une crise cardiaque).
C: Changement de comportement
Phobie sociale, phobie spécifique, trouble obsessif compulsif, trouble de stress post-traumatique, trouble d’anxiété de séparationRéférence: American Psychiatric association, DSM-IV
Plusieurs
sortes de délires paranoïaques sont décrits :
- le délire
d'interprétation :
C'est un
patient chez qui un beau jour tout devient subitement clair, tout
s'explique, tout s'illumine.
- le délire
de jalousie est un délire passionnel portant sur l'infidélité supposée
du partenaire.
- le délire
de revendication :
Dans tous
les cas, il s'agit d'une injustice vraie ou fausse dont le malade se
considère la victime et entreprend d'obtenir réparation.
L'idée de
préjudice devient une idée, fixe, obsédante, dominante.
Le besoin
d'obtenir la réparation est impérieux. Il s'accompagne d'un état
d'exaltation passionnelle et ces patients sont bien connus des
magistrats.
L'hospitalisation
est
parfois nécessaire, parfois même l'internement psychiatrique, quand le
paranoïaque accuse un persécuteur précis.
Les neuroleptiques
sont souvent associées à la psychothérapie
Voir Trouble
de
la personnalité paranoiaQUE
En 1915,
Freud nous présente quatre types de destins pulsionnels: refoulement,
sublimation, renversement dans son contraire, retournement sur la
personne propre.
Les
perversions actualiseraient dans la réalité des modes de satisfaction
sexuelle récusés dans les névroses,
mais néanmoins présents dans ces dernières sous des formes travesties
telles que les symptômes.
Le déniserait
à
la psychose ce que le refoulement est à la
névrose.
«Je
sais bien… mais quand même…», telle pourrait être la devise du
pervers.
Freud en
tire une conclusion en faveur de l'existence chez le pervers d'un «clivage du moi», sans que l'on puisse
pour autant affirmer qu'il s'agit d'un mécanisme opératoire
constitutif des perversions.
Voir pervers
narcissique
B. L'exposition à la situation sociale redoutée provoque de façon quasi systématique une anxiété qui peut prendre la forme d'une Attaque de panique liée à la situation ou bien facilitée par la situation.
C. Le sujet reconnaît le caractère excessif ou irraisonné de la peur.
D. Les situations sociales ou de performance sont évitées ou vécues avec une anxiété et une détresse intenses.
E. L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la souffrance dans la (les) situations(s) redoutée(s) sociale(s) ou de performance perturbent , de façon importante, les habitudes de l'individu, ses activités professionnelles (ou scolaires), ou bien ses activités sociales ou ses relations avec autrui, ou bien le fait d'avoir cette phobie s'accompagne d'un sentiment de souffrance important.
F. Pour les individus de moins de 18 ans, on ne porte le diagnostic que si la durée est d'au moins 6 mois.
G. La peur ou le comportement d'évitement n'est pas lié aux effets physiologiques directs d'une substance ni à une affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. le trouble panique avec ou sans agoraphobie).
H. Si une affection médicale générale ou un autre trouble mental est présent, la peur décrite en A est indépendante de ces troubles; par exemple, le sujet ne redoute pas de bégayer, tremblement d'une maladie de parkison, etc. .
Les caractéristiques habituelles associées à la phobie sociale comprennent une hypersensibilité à la critique, à une évaluation négative ou au rejet, une faible estime de soi ou des sentiments d'infériorité. Les sujets ayant une phobie sociale craignent souvent une évaluation indirecte par les autres tel que de passer un examen.
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
En
allemand, il existe deux termes: Instinkt et Trieb pour évoquer la
notion de pulsion.
Pour Freud
Quand il
parle d'Instinkt, c'est pour qualifier un comportement animal,
caractéristique de l'espèce considérée et adapté à son objet.
Le terme de
Trieb, au contraire, met en évidence la notion de «poussée» propre à
la pulsion chez l'être humain.
Les psychoses se distinguent ainsi des névroses, dans lesquelles le patient garde la notion du réel, même si parfois il en maîtrise mal l'interprétation. Dans une névrose, le sujet garde un esprit critique vis à vis de sa maladie.
Les psychoses chroniques regroupent les délires chroniques, la Schizophrénie, la paranoïa , la psychose hallucinatoire chronique (les hallucinations psychiatriques), la psychose maniaco-dépressive.
Les psychoses aiguës se manifestent essentiellement par les bouffées délirantes aiguës, la manie aiguë, et certains états schizophréniques.
Le plus
radical sera W.R. Fairbairn pour qui l'enfant n'est pas à la recherche
du plaisir mais à la recherche de l'objet.
Il n'hésite pas à faire disparaître la théorie des pulsions.
Michael
Balint, tout en mettant l'accent sur la dépendance de l'enfant
envers sa mère et sur le défaut fondamental qu'il y a entre les
besoins de l'enfant et les soins reçus, conservera l'idée de la
pulsion mais la placera sous la domination du
lien de l'enfant à sa mère.
Voir objet
Il n'y a
pas une, mais des Schizophrénies, dont les caractères communs sont les
suivants :
- L'âge de
début, de la post-puberté à la trentaine, peut influer sur les formes
de la maladie.
- Elles
s'accompagnent d'un fléchissement de l'élan vital et de l'activité
mentale (perte d'intérêt);
- Le trouble
fondamental réside dans la dissociation mentale, la discordance.
-
L'inhibition de l'activité mentale favorise un repli sur soi, ou
autisme, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires.
- Des symptômes
physiques sont souvent associés : psychomoteurs (catatonie),
végétatifs ou neuroendocriniens.
Les formes
de début sont très variées.
Dans
beaucoup de cas, la Schizophrénie est précédée par des "états
schizoïdes" qui permettent encore à l'individu de mener une vie quasi
normale en apparence et qui ne constituent qu'une accentuation de ses
particularités caractérielles.
L'entourage
essaie souvent de minimiser le caractère pathologique de ces
comportements, et fournit des explications : cause somatique, paresse,
crise de croissance, crise d'adolescence, considération de l'échec
comme la cause et non comme la conséquence de la perte d'efficience.
Dans
d'autres cas, le début est brutal. Un tiers des schizophrènes ne
passent pas par les phases préliminaires et leur prédisposition mise à
part, ils s'installent rapidement dans leur délire. Dès lors, ces
malades sont plongés dans une indifférence absolue. Ils éprouvent
l'impression d'être dédoublés.
La cause
est inconnue actuellement.
Cependant,
il existe probablement un facteur biologique qui reste inconnu. Deux
voies de recherche sont suivies actuellement : la première étudie les
neurotransmetteurs et les récepteurs, l'autre étudie le développement
des structures cérébrales. Dans les deux, un facteur génétique
pourrait intervenir.
Il est
souvent nécessaire d'hospitaliser ces patients, en particulier au
début de la maladie.
Les
médicaments (neuroleptiques :
Solian, Haldol) peuvent atténuer les symptômes,
ainsi qu'une psychothérapie et un suivi dans une structure de soins
voir Trouble
de
la personnalité schizoïde
voir Déréalisation
voir Dépersonnalisation
voir Illusions
Hypnagogiques
voir Idées
paranoïdes
Le trouble bipolaire de type I est caractérisé par la survenue d'un ou plusieurs épisode(s) maniaque(s) ou mixte(s) (dans un épisode mixte, les critères d'un épisode maniaque et d'un épisode dépressif majeur sont rencontrés simultanément). Il peut y avoir des épisodes hypomaniaques . Il n'y a pas nécessairement d'épisode dépressif majeur.
Le trouble bipolaire de type II est caractérisé par la survenue d'un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs accompagnés d'au moins un épisode hypomaniaque (voir les critères plus bas). Il n'y a pas d'épisode maniaque ou mixte.
Le trouble cyclothymique est caractérisé par une alternance de nombreux épisodes hypomaniaques (ne rencontrant pas tous les critères d'un épisode maniaque) et dépressifs ne rencontrant pas tous les critères d'une dépression majeure.
Critères d'un épisode de dépression majeure:
voir depression
voir Trouble bipolaire ou borderline
(La définition médicale de la manie ne correspond pas
au sens que le grand public donne généralement à ce mot. le
maniaque n’est PAS un obsédé de l’ordre et du rangement avec
quelques petites lubies)
A.
Une
période nettement délimitée durant laquelle l'humeur est élevée de
façon anormale et persistante (euphorie, enthousiasme ou
irritabilité) pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si
une hospitalisation est nécessaire).
B.
Au
cours de cette période de perturbation de l'humeur, au moins 3 des
symptômes suivants (4 si l'humeur est seulement irritable) ont
persisté avec une intensité suffisante:
1. augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur.C. Les symptômes ne répondent pas aux critères d'un épisode mixte.
2. réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
3. plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de parler constamment.
4. fuite des idées ou sensations subjectives que les idées défilent.
5. distractibilité (p. ex., l'attention est trop facilement attirée par des stimulus extérieurs sans importance ou insignifiants).
6. augmentation de l'activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice.
7. engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex.., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
A.
Une
période nettement délimitée durant laquelle l'humeur est élevée de
façon persistante, expansive ou irritable, clairement différente de
l'humeur non dépressive habituelle, et ce tous les jours pendant au
moins 4 jours.
B.
Au
cours de cette période de perturbation de l'humeur, au moins 3 des
symptômes décrits (quatre si l'humeur est seulement irritable) ont
persisté avec une intensité significative.
1. augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur.C. L'épisode s'accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.
2. réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
3. plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de parler constamment.
4. fuite des idées ou sensations subjectives que les idées défilent.
5. distractibilité (p. ex., l'attention est trop facilement attirée par des stimulus extérieurs sans importance ou insignifiants).
6. engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex.., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
A. Présence soit de (1), soit de (2):
(1) six des symptômes suivants d'inattention (ou plus) ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté ou ne correspond pas au niveau de développement de l'enfant:B. Certains des symptômes d'hyperactivité-impulsivité ou d'inattention ayant provoqué une gêne fonctionnelle étaient présents avant l'âge de 7 ans.Inattention
(a) souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d'étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d'autres activités
(b) a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux
(c) semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement
(d) souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (cela n'est pas dû à un comportement d'opposition, ni à une incapacité à comprendre les consignes)
(e) a souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités
(f) souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecoeur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (comme le travail scolaire ou les devoirs à la maison)
(g) perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p.ex., jouets, cahiers de devoirs, crayons, livres ou outils)
(h) souvent, se laisse facilement distraire par des stimulus externes
(i) a des oublis fréquents dans la vie quotidienne(2) six des symptômes suivants d'hyperactivité-impulsivité (ou plus)ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté et ne correspond pas au niveau de développement de l'enfant:
Hyperactivité
(a) remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège
(b) se lève souvent en classe ou dans d'autres situations où il est supposé rester assis
(c) souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est inapproprié (chez les adolescents ou les adultes, ce symptômes peut se limiter à un sentiment subjectif d'impatience motrice)
(d) a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir
(e) est souvent "sur la brèche" ou agit souvent comme s'il était "monté sur ressorts"
(f) parle souvent tropImpulsivité
(g) laisse souvent échapper la réponse à une question qui n'est pas encore entièrement posée
(h) a souvent du mal à attendre son tour
(i) interrompt souvent les autres ou impose sa présence (p. ex., fait irruption dans les conversions ou dans les jeux)
C. Présence d'un certain degré de gêne fonctionnelle liée aux symptômes dans deux, ou plus de deux types d'environnement différents (p. ex., à l'école - ou au travail- et à la maison).
D. On doit mettre clairement en évidence une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
E. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d'un trouble envahissant du développement (autisme,asperger,...), d'une Schizophrénie ou d'un autre trouble psychotique, et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex., trouble de l'humeur (bipolaire, dépression,etc), trouble anxieux (angoisse généralisée, stress post traumatique, etc), trouble diss.ociatif ou trouble de la personnalité).
D'autres
caractéristiques,
ne servant pas à poser le diagnostic, sont souvent présentes, selon
l'âge:
une
faible
tolérance à la frustration, des accès de colère, de l'autoritarisme,
de l'entêtement, une insistance fréquente et excessive à ce que les
demandes soient satisfaites, une labilité de l'humeur, une
démoralisation, une dysphorie, des réactions de rejet de la part des
autres et une faible estime de soi.
Ce
trouble
est souvent mal compris, le manque d'application pour les tâches
étant souvent interprété comme de la paresse, un refus des
responsabilités ou un comportement d'opposition.
Les
relations
familiales sont souvent tendues, d'autant plus que les variations
dans la symptomatologie font croire aux parents que la mauvaise
conduite est délibérée. La symptomatologie a tendance à s'aggraver
dans les situations qui demandent un effort intellectuel soutenu ou
celles qui manquent d'attrait et de nouveauté.
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p
voir Page Trouble
TDA ou borderline
haut
A. Présence de deux identités distinctes ou plus ou de personnalité (chacun avec ses propres modèles de perception relativement durables, de pensées à propos de l'environnement et de soi).
B. Au moins deux de ces identités ou personnalités prennent le contrôle du comportement de la personne.
C. Incapacité à se rappeler des informations personnelles importantes qui sont trop étendues pour être expliquée par une simple perte de mémoire ordinaire.
D. La perturbation n'est pas due aux effets physiologiques directs d'une substance (par exemple, trou de mémoire ou comportement chaotique pendant intoxication alcoolique ) ou d'un état médical général (par exemple, saisies partielles complexes). Note: Chez les enfants, les symptômes ne sont pas attribuables aux amis imaginaires ou à tout autre jeu d'imagination.
En outre:
la personnalité multiple, MPD, divise la personnalité (splitting
/
clivage)
Référence:
American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement
par thérapie (médication contre-indiquée généralement)
Voir troubles
de
la personnalité
(1) la
personne a expérimenté, était témoin, ou a été confronté à un
évènement ou des évènements qui impliquent réelles ou menaces de mort
ou blessure réelle, ou menace à son intégrité physique de soi-même ou
d'autres
(2) La
réaction de la personne a impliqué une peur intense, impuissance ou
horreur.
Note:
Pour les enfants, cela peut se manifester par des comportements
désorganisés ou agités.
B. L'évenement traumatique est réexpérimenté de facon persistante dans une (ou plus) des facons suivantes:
(1)
Souvenirs de l'évènement récurrent et envahissant, incluant images,
pensées, ou perceptions.
Note:
Pour les jeunes enfants, la repétition d'une jeu peut apparaitre dans
lesquels les themes ou aspects du traumastimes sont exprimés.
(2) Rêves
pénibles et récurrents sur l'évènement.
Note:
Pour les enfants, cela peut être des cauchemars sans contenu
reconnaissable.
(3) Agir ou
se sentir comme si l'évènement traumatique était récurrent (inclu la
sensation de revivre l'expérience, illusions, hallucinations, et
épisodes de flashback dissociatif, incluant ceux qui se produisent
durant l'éveil ou lors d'ivresse).
Note:
Pour les jeunes enfants, une reconstitution du trauma specifique peut
se produire.
(4) Detresse
psychologque intense à l'exposition de signaux externes ou internes
qui symbolisent ou ressemblent à un aspect de l'evènement traumatique.
(5)
Réactions physiologiques à l'exposition de signaux externes ou
internes qui symbolisent ou ressemblent à un aspect de l'evènement
traumatique.
C. Refus persistant de stimuli associés au traumatisme (non present avant le traumatisme), comme indiqué par trois (ou plus) des symptomes suivants:
(1) efforts
pour eviter les pensées, impressions ou conversations associées au
traumatisme
(2) efforts
pour éviter des activités, endroits, ou personnes qui éveillent des
souvenirs du traumatisme
(3)
incapacité à se remémorer un aspect important du traumatisme
(4)
diminution marquée de l'interet ou de la participation à des activités
significatives
(5)
sentiment de détachement ou de séparation des autres
(6) gamme
réduite d'affect (ex., incapable d'avoir des sentiments amoureux)
(7)
sentiment de futur raccourci (ex., n'aspire pas à une carrière,
mariage, enfants, ou une vie normale)
D. Symptomes persistants d'excitation accrue (non present avant le trauma), comme indiqué par deux (ou plus) des symptomes suivants:
(1)
difficulté à s'endormir ou rester endormi
(2)
irritabilité ou crises de colère
(3)
difficulté à se concentrer
(4)
hypervigilance
(5) réaction
effrayées exaggerées
E. Durée du trouble (symptomes des Criteres B, C, et D) est plus d'un mois.
F. Le trouble entraine une detresse cliniquement significative ou des troubles en société, professionnel, ou autres domaines de fonctionnement.
Chronique:
Si les symptimes durent plus de 3 mois
Référence:
American Psychiatric association, DSM-IV
Voir troubles
de
la personnalité
Voir aussi "trouble de personnalité multiple" dont le nom exact est "trouble de l'identité dissociative" (deux personnes à la fois)
B. Ne survient pas exclusivement pendant l'évolution d'une Schizophrénie, d'un trouble de l'humeur avec caractéristiques psychotiques ou d'un autre trouble psychotique et n'est pas dû aux effets physiologiques directs d'une affection médicale générale.
A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes:Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
1. le sujet ne recherche, ni n'apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
2. choisit presque toujours des activités solitaires
3. n'a que peu ou pas d'intérêt pour les relations sexuelles avec d'autres personnes
4. n'éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
5. n'a pas d'amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
6. semble indifférent aux éloges et à la critique d'autrui
7. fait preuve de froideur, de détachement, ou d'émoussement de l'affectivité.B. Ne survient pas exclusivement pendant l'évolution d'une Schizophrénie, d'un trouble de l'humeur avec caractéristiques psychotiques, d'un autre trouble psychotique ou d'un trouble envahissant du développement et n'est pas dû aux effets physiologiques directs d'une affection médicale générale.
A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
1. idées de référence (à l'exception des idées délirantes de référence) c'est-à-dire, croyance erronée selon laquelle les événements, les objets ou les autres personnes de l'environnement immédiat du sujet ont une signification particulière et inhabituelle.
2. croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d'un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un "sixième" sens; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres)
3. perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles
4. pensée et langage bizarres (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés)
5. idéation méfiante ou persécutoire
6. inadéquation ou pauvreté des affects
7. comportements ou aspect bizarre, excentrique ou singulier
8. absence d'amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré
9. anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu'à un jugement négatif de soi-même.B. Ne survient pas exclusivement pendant l'évolution d'une Schizophrénie, d'un trouble de l'humeur avec caractéristiques psychotiques, d'un autre trouble psychotique ou d'un trouble envahissant du développement.
A. Mode général de mépris et de transgression des droits d'autrui qui survient depuis l'âge de 15 ans, comme en témoignent au moins trois des manifestations suivantes:Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
1. incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l'indique la répétition de comportements passibles d'arrestation
2. tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l'utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
3. impulsivité ou incapacité à planifier à l'avance
4. irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d'agressions
5. mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d'autrui
6. irresponsabilité persistante, indiquée par l'incapacité répétée d'assumer un emploi stable ou d'honorer des obligations financières
7. absence de remords, indiquée par le fait d'être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autruiB. Âge au moins égal à 18 ans
C. Manifestations d'un trouble des conduites débutant avant l'âge de 15 ans.
D. Les comportements antisociaux ne surviennent pas exclusivement pendant l'évolution d'une Schizophrénie ou d'un épisode maniaque.
1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginésRéférence: American Psychiatric association, DSM-IV
2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation (voir clivage )
3. Perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi
4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7. Sentiments chroniques de vide
8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9. Survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
A. Il s'agit d'un mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d'attention, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
1. le sujet est mal à l'aise dans les situations où il n'est pas au centre de l'attention d'autrui
2. l'interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provoquante
3. expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante
4. utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l'attention sur soi
5. manière de parler trop subjective mais pauvre en détails
6. dramatisation, théâtralisme et exagération de l'expression émotionnelle
7. suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances
8. considère que ses relations sont plus intimes qu'elles ne le sont en réalité.
1. le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex., surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport)Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
2. est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d'amour idéal
3. pense être "spécial" et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
4. besoin excessif d'être admiré
5. pense que tout lui est dû: s'attend sans raison à bénéficier d'un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits
6. exploite l'autre dans les relations interpersonnelles: utilise autrui pour parvenir à ses propres fins
7. manque d'empathie: n'est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d'autrui
8. envie souvent les autres, et croit que les autres l'envient
9. fait preuve d'attitudes et de comportements arrogants et hautains
1. le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d'être critiqué, désapprouvé ou rejetéRéférence: American Psychiatric association, DSM-IV
2. réticence à s'impliquer avec autrui à moins d'être certain d'être aimé
3. est réservé dans les relations intimes par crainte d'être exposé à la honte et au ridicule
4. craint d'être critiqué ou rejeté dans les situations sociales
5. est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d'un sentiment de ne pas être à la hauteur
6. se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
7. est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s'engager dans de nouvelles activités par crainte d'éprouver de l'embarras
(1) le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autruiMentionnons que la personnalité dépendante coexiste souvent avec d'autres problèmes de personnalité et de l'humeur difficiles à distinguer. Le degré selon lequel des comportements dépendants sont considérés comme adaptés varie selon l'âge et le groupe socioculturel.
(2) a besoin que d'autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie
(3) a du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. NB: ne pas tenir compte d'une crainte réaliste de sanctions
(4) a du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d'énergie)
(5) cherche à outrance à obtenir le soutien et l'appui d'autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables
(6) se sent mal à l'aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d'être incapable de se débrouiller
(7) lorsqu'une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin
(8) est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d'être laissé à se débrouiller seul
Référence:
American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement
par thérapie essentiellement
Voir troubles
de
la personnalité
1. Préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l'organisation ou les plans au point que le but principal de l'activité est perdu de vueRéférence: American Psychiatric association, DSM-IV,
2. Perfectionnisme qui entrave l'achèvement des tâches (p. ex., incapacité d'achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies)
3. Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l'exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents)
4. Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d'éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle)
5. Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n'ont pas de valeur sentimentale
6. Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
7. Se montre avare avec l'argent pour soi-même et les autres; l'argent est perçu comme quelques chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophe futures
8. Se montre rigide et têtu
F60.31
type borderline
Plusieurs
des caractéristiques de la personnalité émotionnellement labile sont
présentes; de plus, l'image de soi, les objectifs et les préférences
personnelles (y compris sexuelles) sont perturbés ou incertains et des
sentiments permanents de vide sont habituellement présents. Une
tendance à s'engager dans des relations intenses et instables conduit
souvent le sujet à des crises émotionnelles et peut être associée à
des efforts démesurés pour éviter les abandons et à des menaces
répétées de suicide ou à des gestes auto-agressifs (ceux-ci peuvent
également survenir sans facteurs déclenchants manifestes).
Définition
du trouble borderline pour
le dsm 4
.
mise à
jour 2020 - Auteur Alain Tortosa
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